le musée tokyo edo

J'ai de ce musée deux souvenirs qui m'ont marqués :
la reproduction grandeur nature du Nihon Bashi
et des maquettes représentant différents quartiers d'Edo dont voici deux vues :








Le détail des scènes est saisissant, chaque personnage est unique et il semble plongé dans son histoire. On peut rester très longtemps devant ces scènes et toujours découvrir de nouvelles perspectives.

Tes images sont très belles.
Merci

Ce musee meritait bien qu'on parle un peu de lui, merci a Kurisu d'avoir ouvert ce fil pour le faire.




Ce musee inaugure le 28 mars 1993, offre sur 30.000 m2 une collection des plus interessante faite de pieces authentiques et de reconstitutions plus vraies de nature, retracant l'Histoire de la Capitale de l'Est, Edo, de son origine sous le regne du Shogun Tokugawa Iieyasu, aux jours sombres de la Deuxieme Guerre Mondiale.

Vous pourrez y decouvrir notamment une reconstruction tres realiste du Nihombashi sur lequel vous pourrez si vous le voulez, danser comme on ne peut helas plus le faire sur celui d'Avignon...




Comme l'a deja tres justement signale notre amie Kurisu dans son message, vous pourrez y decouvrir par ailleurs des maquettes assez bien faites donnant notamment l'occasion de decouvrir vue du ciel, la baie d'Edo dans toute sa splendeur...





... ou bien une rue commercante de Nihombashi, avec ses petites echoppes precurseurs de ce qui allait devenir un jour, le celebre grand-magasin Mitsukoshi...





Vous aurez aussi le plaisir de decouvrir un grand eventail d'autres biens de l'epoque, monnaies, ouvrages imprimes, peintures, armes, palanquins...





Enfin, n'oublions pas de signaler dans ce gros musee des plus instructifs, la presence de bouts de quartiers reconstitues avec leurs batisses grandeur nature, ainsi que d'une mediateque qui pourrait fournir nombre d'informations de premier interet, en anglais !





L'entree de ce musee situe station Ryogoku (ligne JR Sobu) est a seulement 600 yens depuis des annees, et meme un peu moins cher si vous n'oubliez pas de vous premunir du petit carnet contenant des coupons de reduction que l'on peut obtenir, en tant que touriste, dans n'importe quel bureau du tourisme du Japon. Ce ne sera certainement pas de l'argent mal employe, et cerise sur le gateau, si vous avez de la chance, un guide benevole parlant francais pourra meme vous guider gracieusement et avec patience a travers ce musee qui ne peut qu'etre un passage oblige de votre prochain voyage au Japon.

Pour plus d'information, voyez la page en anglais du musee en cliquant ici

Oui Kurisu et William , j'ai moi-même visité ce musée à l'architecture moderne et extrêmement intéressant par son ensemble d'expositions et de maquettes .
Du travail bien fait, tant sur le plan historique qu'esthétique !
De plus , j'ai eu la chance d'être accompagnée par une hôtesse bilingue bénévole, très sympathique, qui m'a fait un cours d'histoire magistral !

A propos de l'architecture un peu particuliere de ce musee, oeuvre de KIKUTAKE Kiyonori (菊竹清訓). Si cela, peut ne pas apparaitre evident au visiteur presse qui penetre par la gauche du musee, en revanche un regard porte depuis le quai de la Station Ryogoku, montre une facade evoquant un Torii, voire un temple, certains y ont vu aussi un grenier a riz.

Kikutake definit son style comme une architecture metabolique, terme legerement pompeux qui pourrait masquer un vide sideral, comme c'est souvent le cas dans l'art contemporain par exemple. Mais en l'occurence, la philosophie de ce batisseur semble avoir quelque consistance. Son style se base sur une reflexion a partir des anciennes constructions traditionnelles en bois.

Du coup, a bien regarder l'hotel Sofitel de Ueno, dont on avait recemment parle, et qui est une autre de ses oeuvres, celle-ci a fini par m'evoquer une pagode a cinq etages. Peut-etre le pendant de la pagode du parc Ueno ?
Qui sait ? Avec ces filous d'architectes, on est jamais certain de bien saisir leur dessein, mais on est generalement assure qu'il y a plus que ce que l'on avait cru voir au premier coup d'oeil.

Pour le site de KIKUTAKE Kiyonori: cliquer ici

Merci beaucoup Le Cygne, pour cette information transversale, concernant Kikutake Kiyonori. Voila qui devrait interesser les quelques architectes qui se promenent periodiquement sur le site. Mais aussi les autres, c'est a esperer.

Pour ce qui est de la forme du batiment, il y a effectivement eu de nombreuses interpretations exceptee je crois, sa comparaison avec le vaisseau spatial des Stressos, mechants attitres de la vieille serie japonaise San Ku Kai.

Personnellement, j'adhererais plutot a l'idee du torii de part la forme en T a double barres de la construction, c'est une chose; mais aussi parce-que ce musee a ete construit parait-il, sur le lieu-meme ou se dressait jadis un ancien temple shinto, dont quelques vestiges sont encore exposes au sein du batiment. Par ailleurs, la grande proximite du musee avec le Kokugikan, grande arene du sumo, incite encore un peu plus, a y voir un symbole shinto car il est de notoriete publique que sumo et shinto sont intimement lies...

Mais il est vrai qu'apres tout, ce n'est pas forcement le plus important, pour ce musee pense pour etre spacieux, fonctionnel et bien fourni en pieces toutes plus interessantes les unes que les autres.

Je reviens sur ce qu'écrivait il y a quelques temps Stella. J'ai aussi visité le musée de Tokyo Edo, superbement indiqué par la statue d'un homme perché sur une tortue. J'ai aussi bénéficié d'une guide parlant parfaitement le Français. Elle a refusé la moindre rémunération et même le simple verre de thé que j'étais prêt à lui offrir, non pour prix de son accompagnement, mais pour lui témoigner mes respectueux remerciements. Aurais-je vu cela en France?

J'ai entendu dire que les pourboires étaient inconnus ( je ne sais pas s'ils sont interdits par la loi ), et j'ai remarqué que le service rendu l'est toujours (ou très souvent) avec un sourire aimable !

Les pourboires ne sont pas totalement inconnus, et encore moins interdits par la loi.
Certaines toilettes publiques, dans les gares en particulier -- celle de Tokyo par exemple -- encouragent les pourboires, mais il n'y a pas de cerbère pour veiller à ce que les utilisateurs laissent quelque chose; le montant du pourboire est laissé à l'appréciation du client, et beaucoup ne laissent rien.
Par contre dans les ryokans, il est de coutume de glisser quelques billets à la personne qui s'occupera de votre chambre, de façon à s'assurer un service attentif.

Merci Ume, pour ces renseignements très utiles , qui me serviront lors de mon prochain voyage au Japon.

Le musée Edo-Tokyo est un très bon souvenir de mon (trop court) voyage au Japon.

D'abord, les objets et reconstitutions mises à part, j'ai beaucoup apprécié pouvoir assister au spectacle de comédiens en tenue traditionnelle: dans un premier temps un conteur à narré l'histoire d'un voleur où je n'ai saisi que quelques mots au passage, ensuite une musicienne a joué du shamisen accompagné de son chant.

Ensuite, l'exposition temporaire portait sur Natsume Soseki encore très populaire, en effet, il fallait faire la queue pour espérer observer les objets exposés.
Beaucoup de textes écrit de la main de l'écrivain, parfois en anglais (rarement en français ou en allemand) sur des copies ou des livres de sa période d'étudiant en Angletterre, d'autres en japonais, de la correspondance familiale dont la présence explique sans doute l'avancée fastidieuse de la queue, beaucoup cherchant à découvrir ce que l'auteur décrivait.
Sinon, on pouvait voir des objets d'art ou de la vie quotidienne, de nombreuses photos ainsi qu'un masque mortuaire de l'homme de lettres.
Aucune explication en anglais, dommage, mais malgré l'attente cette visite s'est révélée très intéressante.

Enfin, au moment de partir, j'ai fait un petit tour du rez-de-chaussé, et bien m'en a pris, une démonstration gratuite de "nihonbuyo" (écriture imprésice) avait lieu, plus implement dit: de danse traditionnelle japonaise.
Pendant deux heures (en fait jusqu'à la fermeture du musée) je suis resté admirer le spectacle, une sublime surprise.
Je conseille donc aux personnes qui comptent visiter le musée de vérifier au niveau de la salle de conférence s'il n'y a pas quelque chose d'intéressant à voir.
C'était un samedi, est-ce la raison ?

Plusieurs restaurants sont à disposition, quitte à etre au Japon, je me suis laissé tenté par celui du pays situé au 7ème étage.
Pour la première fois j'ai gouté au "tempura" et je me suis régalé devant une vue de Tokyo sous la grisaille mais pour un jour de visite au musée, je n'ai rien trouvé à redire.




Pour accéder à la banque de donnée vidéo en anglais au niveau -1, il faut tout d'abord aller choisir le thème qui nous intéresse, en impimer le bon et le présenter à l'hotesse.
Le sujet sur l'architecture m'a bien plu, avec plus de temps j'y serai bien resté un brin plus longtemps.

Bref, une très bonne journée, meme si au matin, la brocante du temple de Gokoku-ji avait été annulée pour cause de pluie. (T.T)