A partir du 20 novembre, tous les étrangers (à part quelques exceptions précises) devront donner, au contrôle d'immigration, en plus de leur passeport, leurs empreintes digitales et leur photo de face. Un appareil disposé sur place permettra d'effectuer ces formalités en une trentaine de secondes.
En cas de refus, le voyageur se verra refuser l'entrée sur le sol nippon, et devra rentrer immédiatement dans son pays.
Ces mesures scandalisent de nombreux étrangers, qui y voient une stigmatisation supplémentaire des étrangers en tant que terroristes potentiels.
Ces mesures semblent être une imitation des mesures adoptées aux Etats-Unis, mais en plus sévères, puisqu'elles concernent même les résidents permanents, et s'appliquent à chaque nouvelle entrée au Japon.
Plus que des mesures anti-terroristes, elles me semblent avoir une portée plus large, visant à juguler la montée de la criminalité étrangère, qui est une des hantises de la population japonaise (à tort ou à raison).